Le général de Gaulle l’appellait “ma joie”. Il voyait en elle une bénédiciton. Anne, sa petite fille atteinte de trisomie, était une grâce, comme il le disait.
A l’occasion de la journée mondiale de la trisomie, nous ne pouvons que reprendre les propos du général de Gaulle qui a très bien compris que la fragilité de ce petit bout d’enfant ne fait que nourrir la force des grands hommes.
“Elle m’a aide à dépasser tous les échecs et tous les hommes, à voir plus haut” (1940).
Le jour de son décès, inconsolable, il avait dit: “Sans Anne, peut-être n’aurais-je jamais fait ce que j’ai fait. Elle m’a donné le coeur et l’inspiration.”
Le coeur et l’inspiration…
La joie et la créativité…
Le bonheur et le souffle divin…
Tels sont les petits trésors que nous découvrons tous les jours au Centre Myriam II pour enfants atteints de trisomie, et au Campus de Réhabilitation du Village où nous recevons les adultes atteints de trisomie.